Notre enfant intérieur c'est notre joie, notre légèreté, notre spontanéité, l'amour que nous ressentons...c'est tout simplement notre envie de vivre.
La plupart du temps, notre enfant intérieur est blessé et en souffrance, car nous avons du essuyer, à plusieurs reprises, tout au long de notre existence, des critiques, blâmes, rejets etc.
Ces expériences ont fait peur à notre enfant intérieur, qui s'est recroquevillé dans sa petite caverne (ventre) pour ne plus en sortir, ou très peu. En effet, il se sent bien entre notre chakra plexus (qui lui apporte une forme de bouclier) et notre chakra sacré (qui lui apporte de la douceur).
Seulement, suite au cloisonnement de notre enfant intérieur, a également disparu notre joie de vivre, notre entrain, notre curiosité, a divers degrés selon les individus. La disparition de cette joie de vivre a laissé la porte ouverte à l'égo qui a imposé ses règles, et pris le contrôle, en refusant tout ce qui est nouveau car cela fait peur, en se référant constamment au passé car cela le rassure, en rejetant tout ce qui est au-delà de notre zone de confort car cela lui est inconnu, tout cela afin de protéger notre enfant intérieur. C'est donc à nous de reprendre notre place, de calmer notre égo et de tendre la main à notre enfant intérieur.
Notre enfant intérieur à simplement besoin de se sentir aimer, respecter, exister, tout comme n'importe quel enfant. Il a besoin d'amour inconditionnel pour se sentir être.
En ces temps, il ne demande qu'à être libéré.
Source : Emilie Dedieu
Il existe en chacun de nous un enfant intérieur, qui vit souvent enfoui, blessé. Il est temps de prendre contact avec cet enfant et de l'aimer afin de nous réaliser pleinement.
Comment rire, s'amuser, aimer, être heureux quand une partie de nous a vécu le manque, la tristesse, l'abandon. Nous ne pourrons être satisfait par des choses extérieures tant que nous aurons ces blessures à l'intérieur de nous.
L'enfant intérieur est en nous, dans l'instant présent, il s'ouvre à nous en offrant l'amour inconditionnel, le bonheur à travers notre âme. Il participe à travers toutes les situations vécues, en dédramatisant les évènements. Il sait que la solution est à l'intérieur.
Devenir comme un enfant, c'est retrouver cet état de conscience fusionnel qu'avait l'être humain dans ses origines et que reproduit l'enfant au début de sa vie.
Il existe plusieurs méthodes pour recontacter cet enfant intérieur : par des exercices de méditations, mais aussi, plus simplement, en regardant nos photos d'enfance et en se remémorant ces moments en y mettant beaucoup d'amour.
canalisation Archange Tsadkiel (nov 2010)
Exercice 1 :
Prenez un temps où vous ne serez pas dérangé et relaxez-vous. Fermez les yeux et réfléchissez à ce qui vous a le plus manqué étant enfant : la tendresse, l'amour, l'attention, la douceur, la reconnaissance, etc
Trouvez ce moment où vous étiez malheureux à cause de ce manque.
Visualisez-vous petit enfant, laissez venir les images sans chercher à les contrôler, laissez venir les émotions, le lieu, les mots qu'il vous transmet. Quel est l'expression de son visage : colère, tristesse, peur? Demandez-lui ce qu'il se passe et ce dont il a besoins.
Puis, laissez l'adulte que vous êtes aller le consoler, prenez cet enfant dans vos bras, dites-lui ce que vous ressentez. Prenez votre temps car cet enfant n'a pas l'habitude de vous, il peut se méfier, vous tourner le dos, laissez le temps de vous (re)connaître. Dites-lui qu'il est accepté et aimé tel qu'il est.
Après ce travail avec votre enfant intérieur, il va réagir, grandir peut-être, s'épanouir, sourire. Lorsque vous ressentez que cet enfant est complètement rassuré, qu'il est serein, remerciez-le et dites-lui que vous reviendrez le voir, que vous prendrez soin de lui, laissez-le repartir confiant, serein, en lui faisant un signe de la main.
Exercice 2 :
Allez chercher votre album photo, prenez celles de vous enfant, particulièrement celles que vous n'aimez pas.
Prenez celle qui vous parle le plus et faites-lui un autel magnifique, mettez-y des bougies, des fleurs, honorez de tout votre coeur et à votre façon cet enfant que vous avez été. Acceptez les émotions qui peuvent remonter, pardonnez à votre entourage qui vous a fait souffrir (rajouter la méthode ho'oponopono par exemple).
Vous pouvez écrire une lettre à cet enfant, tout ce qui vous passe par la tête. Avant de vous coucher, posez cette photo sur votre chevet, ainsi avant de dormir et au réveil, vous serez avec cet enfant, et petit à petit le travail de réconciliation pourra se faire.
Quand vous sentirez un apaisement, que l'enfant est heureux et apaisé, vous pourrez passer à une autre photo, à un âge différent.
Exercice 3 :
Cet exercice permet une renaissance avec votre enfant intérieur. Respirez profondément par le ventre, comme un enfant.
Prenez dans vos bras votre enfant intérieur, tel un nouveau-né que vous venez d'avoir. Vous êtes une mère, un père aimant votre enfant. Prenez le temps de le regarder, le bercer, lui parler, cela permet de prendre contact avec vous-même. Prenez le temps de le caresser. Vous vous offrez l'immense cadeau par l'amour inconditionnel, cela vous permet de combler les parties manquantes ou de panser les blessures de votre vie.
Exercice 4 :
Ceci n'est pas véritablement un exercice, mais je le trouve très beau, le texte est magnifique :
Bonjour toi ! Je suis ton enfant intérieur, est ce que je peux te parler?
Je me sens seul. Tu n'es pas là souvent pour moi.
Je sais, c'est ce que tu as appris.
Sauf que maintenant, tu es adulte, et tu peux changer ton rapport avec moi.
Je désire que tu m'amènes m'amuser, que tu me fasse rire.
Tout est tellement sérieux avec toi. Ça m'a presque tué.
J'ai besoin de toi, c'est toi le chauffeur du véhicule me permettant de me réaliser.
Tu as laissé les autres m'écraser et, par le fait même, écraser mes besoins et désirs.
Ensuite, tu as poursuivi leurs oeuvres.
Je suis heureux (heureuse) de voir que, maintenant, tu sais que j'existe
et que tu reconnais parfois ma présence.
J'ai eu très peur que tu me laisses tomber à nouveau, que tu cesses de m'écouter,
que tu cesses de considérer mes besoins et désirs.
Lorsque tu ne m'écoutes pas, je souffre et te le fais savoir.
Tu sais, l'autre jour, quand tu as ressenti un malaise, c'était moi qui attirais ton attention.
Quelquefois, ça fonctionne, d'autres pas. Tu est très fort(e).
Moins tu m'écoutes et plus le malaise est grand.
Si ça fait mal, c'est parce que moi, j'ai mal.
S'il te plaît, reste avec moi, permet-moi d'Etre.
Sous ma peine se cache ma joie. Sous ma colère, l'amour.
Sous ma peur, la confiance en toi. Ma colère est grande contre toi.
Laisse-moi simplement l'exprimer, laisse-moi te dire ce que ça me fait quand tu m'écrases,
quand tu me traites par des noms, quand tu me dis que je suis con(ne).
Tu n'utilisais pas toujours des mots pour m'écraser, mais c'est tout comme.
Laisse-moi te dire ce que ça m'a fait, que tu me dises que je n'ai pas raison de ressentir mes émotions.
Je sais, c'est ce que tu as appris, mais tu peux changer ça.
Laisse-moi te dire ce que ça m'a fait que tu me dises que je devrais plutôt être comme çi ou comme ça.
Laisse-moi aussi te dire ce que ça m'a fait que tu me dises que je devrais ressentir ça plutôt que ceci ou cela.
Je suis en boîte, enfermé, étouffé sous tes croyances, au rancard. Tu sers aux autres.
Comprends que tu n'as aucun pouvoir sur les autres. Tu en as sur toi, et c'est tout.
Tu as le pouvoir de me laisser vivre, de me permettre d'être, de rire, de m'amuser.
Tu as le pouvoir de m'écouter, de me comprendre.
Toi seul, c'est vraiment tout ce que j'ai vécu.
Tu as le pouvoir de m'aimer, de me reconnaître, n'est-ce pas tout cela que tu cherches à l'extérieur?
Est-ce que tu comprends que j'ai besoin de tout ça? Pas des autres, mais de toi.
S'il te plaît ! Je t'en prie, ne me laisse plus jamais tomber, plus jamais.
J'ai tellement de peines. Sans toi, je meurs. Sans toi, je souffre.
J'ai besoin de toi, tellement besoin !
signé : ton enfant intérieur
Source : Manon Sénécal
Libérer son enfant intérieur
Voici quelques exercices qui cajoleront notre enfant intérieur et amèneront à sa libération:
Il faut tout d'abord reprendre contact avec lui et lui dire à quel point on l'aime. On peut utiliser la méthode Ho'Oponopono (désolé, pardon, merci, je t'aime) qui s'avère très efficace.
Puis, nous pouvons également se remémorer notre enfance et ses moments merveilleux, car il y en a beaucoup.
- Qu'écoutiez-vous étant enfant? Quelle musique vibrait en vous? Dès qu'un titre vous vient, écoutez-le, fermez les yeux et revivez ce moment comme vous le faisiez enfant, ainsi vous vous relierez à votre enfant intérieur.
- Qu'aimiez-vous comme saveur enfant? Une pâtisserie, un plat? Faites vous plaisir et mangez à nouveau ce plat. Dégustez-le en vous transportant à l'époque où vous étiez enfant, lâchez-prise et remémorez-vous ce doux passé.
- Quelle senteur vous transportait enfant? Un parfum, un fruit, une odeur de papier ? Procurez-vous cet objet ou arôme, sentez, vibrez, rêvez, comme quand vous étiez plus jeune et sentiez pendant des heures votre doudou adoré.
- Quel lieu vous rappelle de merveilleux moments de votre enfance? Si vous pouvez vous y rendre, allez-y! Si vous ne le pouvez pas, regardez des photos de ce lieu sur le net, projetez-vous à cet endroit, rappelez-vous à quel point plus jeune vous vous y sentiez bien.
- Quels dessin animé ou série regardiez-vous enfant? Regardez quelques épisodes, ou simplement les génériques, vous revivrez instantanément vos anciennes émotions de bien être, cela fonctionne très bien avec les génériques de dessin-animé.
Les activités artistiques et manuelles sont également de très bons procédés pour libérer son enfant intérieur.
Il existe bien d'autres exemples comme ceux proposés, alors n'hésitez pas à replonger dans ces merveilleux souvenirs, en particulier tout ce qui concerne les sons et les odeurs, qui sont des thérapies très puissantes.
Il ne s'agit pas là de vivre dans le passé, mais simplement d'exercices qui vont permettre à l'enfant intérieur de se dévoiler, de sortir de sa caverne, de se sentir apaiser, rassuré.
Une fois à nos côtés, on lui envoie tout plein d'amour, on pardonne toutes situations et personnes (dont nous même) qui l'ont maintenu enfermé, et on le garde libéré en continuant à se faire plaisir, à aimer, à s'amuser, à rire, à voir la vie à travers les yeux d'un enfant émerveillé.
Source : Emilie Dedieu