Suite à une succession de mises en action, vous arrive-t-il de vivre de fortes émotions qui se bousculent toutes en même temps: succès, échec, déception, motivation, vertige, cul-de-sac, peur, indifférence? Moi oui! Mais comment réagissez-vous à tous ces mouvements?
Longtemps ma première réaction fut de porter mon attention sur les effets indésirables (ça va trop vite, je ne suis pas présente…).
J’ai par la suite développé mon côté analytique afin de mieux peser le pour et le contre. Ces deux approches n’étaient toutefois pas satisfaisante. J’ai découvert que ce qui me sert le mieux aujourd’hui, c’est de m’imposer un arrêt afin de prendre pleinement conscience que je suis dans les « montagnes russes ».
L’effet « montagnes russes » occasionne naturellement du mouvement et de l’action qui créent des impacts tant positifs que négatifs… À force de vivre ces mouvements, j’ai développé ma propre expertise et j’ai réussi à créer à partir de cela. J’ai retenu trois idées que je partage avec vous :
1- Prendre conscience, faire un arrêt : quand on dit que le corps parle – c’est vrai. C’est lui qui nous donne les signaux d’alarme, écoutez-le. Pour ma part, c’est mon mal de cœur qui réussit à me freiner. Je n’aime pas du tout cette sensation. En position d’arrêt, faites une introspection : qu’est-ce qu’il y a ici et maintenant? Laisser venir tous les mots, sans les bloquer. Écrivez-les.
2- Voir autrement : plusieurs études démontrent que l’être humain a une tendance à voir le négatif avant le positif. Renversez ce processus, en « recâblant » votre cerveau pour le positif.
Arcata, Californie, octobre 2013 – Le neuropsychologue Rick Hanson dit que le cerveau humain a évolué pour trier et pour se concentrer sur les expériences négatives. Et la bonne nouvelle, c’est réversible; ayez alors la ferme intention de le faire, avec de la discipline, et vous aurez le pouvoir de « recâbler » vos neurones de votre cerveau afin qu’elles se tournent vers le positif (bonheur, joie…).Le domaine de la neurologie est souvent présenté par la métaphore « recâblage du cerveau ».
C’est en fait une représentation presque littérale de la façon dont les neurones interagissent. Les connexions sont construites et renforcées par la répétition et la familiarité. Cela se produit à plusieurs niveaux très tôt dans la vie.
Alors que nous vieillissons, Hanson prétend que nous développons un « biais de négativité. »
Il s’agit d’une tendance à accorder plus d’attention, à se souvenir et à réagir davantage aux effets négatifs qu’aux effets positifs. Cette tendance crée des câblages correspondants à l’attitude, au comportement et la personnalité, notamment l’anxiété, le pessimisme, le stress…
L’idée que le câblage peut être mis à jour est appelée la neuroplasticité.
Un coach co-actif stimule et active cette neuroplasticité.
Hanson indique que son meilleur truc afin de recâbler pour plus de bonheur est d’être tout simplement conscient – au moment présent et de pratiquer une forme de méditation orientée sur l’acceptation des choses telles qu’elles sont, et d’ainsi cultiver l’habitude de rester concentré sur les sentiments de gratitude, d’appréciation et d’émerveillement pour les petites joies, des petits pas, et de nouvelles expériences. Il dit aussi qu’il est également important de définir une intention et de s’attendre au bonheur.
3- Accepter et laisser aller vers le mode recevoir. Acceptez que vous ayez fait le meilleur que vous pouviez. Que ce que vous avez fait se trouve en suspension dans un espace. Comme si vous semiez des graines, attendez-vous à ce qu’on vous offre des fleurs un jour!
Je vous invite à me laisser vos commentaires!
Source : Huffington Post « comment câbler votre cerveau pour le bonheur ». Christine Lecavalier