Alors, qui dirige votre vie : vous ou vos croyances ?
N'essayez même pas de répondre à cette question car la majorité des humains ne peuvent pas le faire. Pourquoi ? Parce qu'ils sont conscients d'à peine 10% de ce qu'ils pensent, ressentent, disent
et font. Cette constatation est alarmante quand on considère le fait que l'inverse s'applique: les humains sont inconscients à 90% du temps.
Cette notion est très difficile à accepter par l'ego humain. Nous aimerions bien croire que nous savons toujours ce qui se passe. Quand je parle de conscient, je veux dire savoir simultanément ce
qui se passe aux plans physique, émotionnel et mental.
Ce qui est encore plus alarmant, c'est que nous avons tous développé un gros ego en laissant notre mental nous diriger. Cet ego se développe au fur et à mesure que nous fabriquons des
croyances.
Qu'est-ce qu'une croyance ? C'est une conclusion tirée à un moment de notre vie suite à un événement qui a eu un impact sur soi. Cette conclusion s'est avérée une décision prise pour nous
protéger. C'est pourquoi l'ego est convaincu que, pour nous protéger, nous devrions toujours l'écouter. Comme un parent qui, voulant trop protéger son enfant, ne le laisse jamais sortir dehors.
Même si l'intention du parent est bonne, est-ce que cela veut dire que cette décision est bonne pour l'enfant ? On sait bien que non. Il en est ainsi avec les croyances que nous avons acquises et
que l'ego utilise pour vouloir nous protéger.
Exemple : un enfant tombe malade et reçoit enfin le genre d'attention qu'il désirait depuis longtemps. Il arrive à la conclusion qu'il faut être malade pour avoir l'attention qu'il désire. Il
prend donc la décision (en général de façon inconsciente) de devenir malade aussitôt qu'il a besoin d'attention. Cela le protège de souffrir de rejet ou d'abandon.
Un autre exemple: un enfant fait rire de lui lorsqu'il pose des questions parce qu'il a de la difficulté à comprendre. Il prend la décision de faire semblant de comprendre, de ne plus poser de
questions pour se protéger de revivre ce genre d'humiliation. Il croit ou est arrivé à la conclusion que ne pas comprendre du premier coup veut dire être considéré inférieur et faire rire de
soi.
Depuis notre tendre enfance, nous avons pris des centaines de décisions de ce genre, c'est-à-dire nous avons accumulé des centaines de croyances dans notre plan mental. Comme la plupart de ces
croyances ne sont pas conscientes, elles nous dirigent à notre insu. Elles deviennent même des créatures mentales qui nous parlent dans notre tête. C'est comme si nous devenions une multitude de
personnages vivant dans le même corps. Nos actions et réactions sont décidées par ces parties en nous à notre insu. Comme cela se passe de façon inconsciente, nous sommes assurés que c'est nous
(notre être) qui décidons quand, en réalité, nous ne décidons pas, nous sommes en réaction.
Revenons aux exemples donnés. Cet enfant devenu adulte, qui croit qu'il faut être malade pour avoir de l'attention, sera davantage porté à "attraper" les maladies des autres et sera même plus
prône aux accidents. Le danger avec une telle croyance, c'est que s'il n'a pas assez d'attention avec des maladies ordinaires, il aura besoin de maladies de plus en plus graves et rares pour
faire en sorte que les autres lui portent attention. Par ailleurs, il deviendra convaincu qu'il n'a rien à voir avec tous ses problèmes physiques. Il va plutôt se plaindre qu'il n'est pas
chanceux, qu'il a une consistance fragile, etc. Il ne pourra pas admettre que c'est sa façon de penser qui cause ses problèmes. Son ego préfère qu'il continue d'être malade car il croit que c'est
le moyen par excellence pour lui éviter de se sentir rejeté ou abandonné.
La même chose pour l'enfant devenu adulte qui a peur de faire rire de lui. Ce dernier s'empêche de parler, voire même refuser un nouveau poste, par peur de ne pas tout comprendre tout de suite.
Il évitera tout pour ne pas faire rire de lui. Il est convaincu qu'il dirige lui-même sa vie mais, en réalité, c'est sa croyance (une partie de son ego) qui le fait agir de façon à éviter une
autre expérience d'humiliation.
Comme vous pouvez le constater par ces deux exemples, l'humain a une capacité énorme de croire qu'il dirige sa propre vie. Et bien non! Nous écoutons plutôt toutes ces petites voix en nous qui
croient nous aider ou nous protéger, nous convainquant d'agir à l'opposé de ce que nous voulons, c'est-à-dire à l'opposé de ce que notre être veut véritablement.
Nous utilisons notre énergie mentale, sous forme de mémoire, pour créer toutes nos croyances. J'appelle ces dernières des excroissances mentales. Comme les excroissances physiques que nous créons
avec de la matière physique (tumeurs, kystes, verrues, etc.) ne sont pas naturelles et utiles pour le corps humain, les croyances mentales ne sont pas plus naturelles ni utiles.
Si vous voulez devenir le maître de votre vie, vous devez devenir conscient de toutes vos croyances et décider qu'à l'avenir, vous voulez vous-même diriger votre vie.
Comment devenir plus conscient ? À chaque fois que vous décidez quelque chose, prenez les quelques secondes nécessaires pour vous demander si c'est ce que vous voulez vraiment ou si votre
décision est basée sur une peur.
Si elle est basée sur une peur, posez-vous la question: "Si je me permettais d'avoir, de faire ou d'être ce que je veux vraiment, que pourrait-il m'arriver de désagréable ? "La réponse à cette
question est une croyance non bénéfique.
Un autre moyen consiste à vérifier ce qui se passe en vous lorsque vous critiquez ou accusez (vous-même ou une autre personne). Chaque critique ou accusation est une réaction activée par une de
vos croyances. Ce n'est pas vous qui accusez mais bien une de vos parties qui croit que ceci ou cela est mal ou non acceptable.
Une autre façon de découvrir des croyances non bénéfiques est de faire une liste de ce que vous voulez véritablement si toutes les circonstances étaient parfaites. Cette liste doit couvrir tous
les domaines de votre vie. Ensuite, soulignez tout ce que vous n'avez pas ou ce que vous ne croyez pas possible d'avoir un jour. Posez-vous la question : "Si je me permettais d'avoir ou de faire
ceci ou cela, cela m'aiderait à "être" quoi ? Si je me permettais d'être ainsi, que pourrait-il arriver de désagréable ou de non acceptable ?" Vous découvrirez ainsi une partie de vous qui vous
empêche d'être ce que vous voulez, croyant toutefois vous aider. Mais en réalité, elle vous bloque.
En d'autres mots, tout ce qui vous arrive qui est contraire à ce que vous désirez, que ce soit aux plans physique, émotionnel ou mental, est une indication que vous laissez une croyance non
bénéfique vous diriger. Vous deviendrez le maître de votre vie lorsque vous agirez en toute conscience et que ce sera votre coeur qui dirigera.
Malheureusement, autant votre ego est convaincu de vous aider, autant il ne peut pas savoir ce qui est véritablement bon pour vous. Pourquoi ? Parce que la dimension mentale de l'humain a été
créée pour être au service de l'être. Le mental, étant de la mémoire, ne peut fonctionner qu'à partir de ce qu'il a enregistré depuis l'enfance. L'être humain, voulant toujours vivre de nouvelles
expériences, doit donc diriger sa vie en dictant à son mental ce qui est bon pour lui ou non.
Reprenons les deux exemples cités du début. Celui qui croit qu'il faut être malade pour avoir de l'attention va continuer à se faire arriver des maladies tant qu'il y croira. Par contre, même si
cette croyance lui évite la souffrance d'un rejet ou d'un abandon, cette personne ne se sent pas bien car elle se coupe de plusieurs autres expériences à cause de ses maladies. Elle doit donc
décider un jour qu'elle en a assez d'être malade et prendre une autre décision, celle qu'elle peut avoir de l'attention d'une façon qui ne lui nuira pas.
L'autre personne doit décider qu'elle peut accepter de ne pas tout savoir, voire même de l'avouer aux autres, sans croire qu'elle fera nécessairement rire d'elle ou être humiliée.
Malheureusement, la plupart d'entre nous éprouvons des difficultés à prendre ce genre de décision car nous avons laissé nos croyances diriger pendant tellement longtemps, qu'il est difficile de
se faire à l'idée qu'il peut en être autrement.
Habituellement, avant de décider de ne plus nous laisser diriger par une croyance, nous attendons que les effets de celle-ci nous fassent souffrir davantage que la souffrance ressentie en la
laissant nous diriger. Par exemple, lorsque la personne qui est toujours malade souffrira plus de cette situation que le rejet ou l'abandon qu'elle pourrait vivre en n'étant pas malade, elle se
remettra en question.
Mais pourquoi attendre si longtemps? Pourquoi ne pas se prendre en main et décider de faire tout en notre pouvoir pour devenir conscients de nos croyances non bénéfiques ? Ainsi nous pourrons y
remédier avant de trop souffrir. Nous créerons ainsi un monde avec moins de souffrance, où il fait bon vivre.
Lorsque vous découvrez ces croyances, il est important de ne pas vous en vouloir d'avoir cru à quelque chose qui vous a empêché d'être vous-même. Acceptez l'idée que vous pensiez sincèrement vous
protéger grâce à elles. Lorsque vous réalisez que vous n'avez plus besoin d'un certain vêtement ou d'un objet chez vous, vous en voulez-vous de l'avoir acheté ? Non, car au moment de l'achat,
vous étiez sûr qu'il vous serait utile. Maintenant que vous n'en avez plus besoin, vous le laissez aller. Vous devez agir ainsi avec vos croyances.
Chaque croyance dissoute vous fera sentir soulagé, plus léger. Votre ego prendra moins de place. Cela vous permettra d'être de plus en plus dans votre coeur, c'est-à-dire à l'écoute de vos vrais
besoins. En étant dans votre coeur, vous serez plus dans la lumière et il vous sera beaucoup plus facile d'y voir clair pour vous et les autres.
Auteur : Lise Bourbeau (ecoutetoncorps.com)
Les différentes catégories de croyances limitantes
Les trois catégories de croyances limitantes les plus courantes tournent autour du désespoir, de l'impuissance, et de la dévalorisation. Ces trois catégories de croyances peuvent exercer une grande influence sur la santé mentale et physique d’une personne.
Le désespoir survient lorsque quelqu’un ne croit pas qu'il soit possible d'atteindre un objectif particulier. Il s'exprime par « Quoi que je fasse, cela ne fera aucune différence. Ce que je veux n’est pas possible à obtenir. Ce n’est pas sous mon contrôle. Je suis une victime. »
L’impuissance survient lorsqu‘une personne, même si elle croit que l’objectif existe et qu’il est possible de l’atteindre, ne croit pas qu’elle en est capable. Ce qui peut se traduire par « C'est possible pour les autres d’atteindre leur but mais pas pour moi. Je ne suis pas assez bien ou incapable de l’accomplir »
L’absence de valeur survient lorsqu‘une personne, même si elle croit que l’objectif désiré est réaliste et qu’elle a la capacité à l’atteindre, croit qu’elle ne mérite pas d’obtenir ce qu’elle veut. L’absence de valeur se caractérise souvent par « Je suis un imposteur. Je n’appartiens pas/je ne suis pas à ma place. Je ne mérite pas d’être heureux ou en bonne santé. Il y a fondamentalement quelque chose de négatif chez moi et je mérite la souffrance que je vis. »
Pour réussir leur projet, les personnes ont besoin de changer ces croyances limitantes en croyances impliquant l’espoir dans le futur, un sens de ses capacités et de ses responsabilités, et un sens de sa valeur personnelle, et de son appartenance.
Évidemment, les croyances les plus envahissantes sont celles qui concernent votre identité. Quelques exemples de croyances à propos de votre identité : “ Je suis sans espoirs/ sans valeur/une victime” “Je ne mérite pas de réussir” “Si j’obtiens ce que je veux, je vais perdre quelque chose” “Je n’ai pas la permission de réussir”
Les croyances limitantes opérant comme des “virus de la pensée” avec une capacité de destruction similaire à celle d’un virus informatique ou biologique. Un “virus de la pensée” est une croyance limitante qui peut devenir une « prophétie auto réalisatrice» et interférer avec les efforts et aptitudes à guérir ou à s’améliorer. Les virus de la pensée contiennent des postulats et présupposition non exprimées qui les rendent difficiles à identifier et à mettre en question.
Les croyances limitantes et virus de la pensée surviennent souvent comme des « impasses » insurmontables dans le processus de changement. Devant une telle impasse, la personne ressentira « J’ai tout essayé pour changer cela, et rien ne marche. » Gérer de façon efficace ces impasses implique de trouver la croyance limitante centrale et de la porter.
Identification des croyances limitantes
La difficulté dans l’identification des croyances, vient du fait que les croyances qui nous impactent le plus sont celles qui sont hors de notre conscience.
Les problèmes les plus habituels dans l’identification des croyances sont :
1. “L’écran de fumée” – Quand une personne devient très vague ou comme devant un blanc, dans le but de se protéger d’un contact avec le sentiment négative.
2. “Le hareng rouge” - Quand la personne présente ou suit un signal ou un indice inapproprié.
3. “Le poisson dans les rêves” – Quand la personne projette ses propres croyances dans les comportements d’une autre personne.
4. “La masse critique” – Quand la personne méconnait le fait qu’il y a souvent de multiples causes impliquées dans un système de croyances.
La fonction positive des croyances
Nous transformons des croyances limitantes et devenons immunisé contre les “virus de la pensée” avant tout en élargissant et en enrichissant notre modèle du monde, et en devenant plus clair à propos de notre identité et mission. Par exemple, les croyances limitantes se développent dans le but de remplir une fonction positive, telle que la protection, l’établissement de frontières, le ressenti d’une puissance personnelle, etc. Par la reconnaissance de ces intentions profondes, l’actualisation de nos cartes mentales pour en inclure de nouvelles, l’intégration de moyens plus efficaces de remplir ces intentions, les croyances peuvent changer souvent avec une quantité minimum d’effort et de douleurs.
De nombreuses croyances limitantes sont la résultante de questions restées sans réponses concernant le “comment”. C’est-à-dire que si une personne ne sais pas comment changer son comportement, c’est facile pour elle de construire la croyance “ Ce comportement ne peut être changé” Si une personne ne sait pas comment accompli une tache particulière, la personne peut développer la croyance “Je suis incapable de réaliser cette tâche avec succès” Pour aider la personne à transformer des croyances limitantes, il est donc souvent important d’apporter des réponses à un certain nombre de questions avec un “comment”. Par exemple, dans le but de prendre en compte une croyance telle que “Il est dangereux de ne montrer aucune émotion”, nous devons répondre à la question “ Comment dois-je montrer mon émotion tout en restant en sécurité”
Pratiquez cet exercice simple en transformant les croyances limitantes suivantes en questions avec le “Comment” :
« C’est parfois dangereux d’essayer quelque chose de nouveau (par exemple : “Comment puis-je essayer quelque chose de nouveau dans la sécurité »)
« Si j’obtiens ce que je veux maintenant, quelque chose de mal surviendra après. »
« Je ne suis pas assez créative pour réussir. »
« Je suis trop vieux pour apprendre quoi que ce soit. »
« Je suis trop jeune pour contribuer à quelque chose d’important. »
L’influence des personnes importantes pour nous
Les croyances porteuses ou limitantes sont souvent construites en relation aux feed back et messages de ré-renforcement venant des personnes importantes pour nous. La sensation de notre identité et de notre mission est par exemple définie en relation aux autres personnes importantes pour nous et qui servent de point de référence pour le système plus large dans lequel nous nous percevons appartenir.
Notre identité et mission formant le cadre le plus large entourant nos croyances et valeurs, le fait d’établir ou de modifier des relations importantes, peut exercer une forte influence sur nos croyances. De ce fait, la clarification ou la modification des relations clé ou des messages reçus dans le contexte de ces relations, facilitent souvent la promotion d’un changement durable des croyances, en particulier les relations qui apportent un soutien positif au niveau de l’identité.
Actualiser et transformer des croyances
En résumé, les croyances limitantes peuvent être actualisées et transformées par :
1. L’identification et la reconnaissance de l’intention positive sous-jacente.
2. L’identification de toute présupposition inconsciente et non verbalisée à la base de la croyance.
3. L’élargissement de la perception de la chaine de causes effets ou d’équivalences complexes en lien avec la croyance.
3. L’apport d’information sur le “comment” trouver des alternatives pour satisfaire l’intention positive ou la raison d’être de la croyance limitante.
4. La clarification ou l’actualisation des relations clé qui donnent forme au sens de notre mission ou raison d’être et le fait de recevoir un soutien positif au niveau de l’identité.
Source : Robert Dilts
Trois techniques pour dépasser ses croyances nocives
1- Les affirmations positives
Les affirmations positives sont une technique connue pour surmonter les croyances limitantes. C’est le principe de la célèbre "Méthode Coué" : une phrase que vous vous répétez en boucle afin de l’incruster dans votre subconscient et l’intégrer comme une vérité absolue.
L’idée est de vous « reprogrammer » pour enterrer la croyance négative, lui faire perdre toute crédibilité.
On dit qu’il faut environ 21 jours pour créer une nouvelle habitude. Pour avoir déjà essayé cette technique, je pense qu’il faut être régulier pour qu’elle fonctionne.
Et surtout, il faut y croire ! Si vous le faites sans conviction en espérant que les choses changent « comme par magie », vous ne ferez que perdre votre temps. Vous pouvez vous répéter des phrases positives de votre choix à haute voix, ou les enregistrer pour les écouter à votre guise.
2. « Faire comme si »
Cette seconde technique pour fortifier son estime de soi est d’agir « comme si ». Elle est assez similaire aux affirmations positives, mais au lieu d’utiliser vos pensées et vos mots vous utilisez vos actions.
Ça consiste à remplacer vos attitudes négatives par leurs équivalences positives. Les anglo-saxons ont une super expression pour ça: « fake it until you make it » (« imite-le jusqu’à ce que ça devienne naturel »).
Imaginons que vous manquiez de confiance en vous. Vous devrez alors agir comme une personne débordant de confiance. Marchez avec assurance, la tête haute et les épaules en arrière. Imitez les personnes qui selon vous sont des modèles (pour la confiance en soi, les acteurs sont souvent de bons exemples). Entraînez-vous chez-vous et là encore, soyez régulier afin de vous imprégner suffisamment de ces nouvelles attitudes.
Progressivement, votre esprit oubliera vos anciens travers car votre nouvelle position corporelle lui enverra un puissant message de confiance.
3 – La visualisation créative
La visualisation créative est l’une des méthodes les plus efficaces pour programmer ou re-programmer votre esprit. A la manière des techniques d’auto-hypnose, son pouvoir réside dans l’accès direct au subconscient.
En voici les six étapes :
L’étape 1 : C’est de vous poser la question suivante : « quel mon objectif n° 1 aujourd’hui ? »
Prenez un papier et écrivez le : Mon objectif n° 1 est…..
L’étape 2 : Une fois votre objectif défini, indiquez trois à cinq croyances limitantes que vous avez dans ce domaine-là et qui vous empêchent d’atteindre cet objectif. S’agit-il de quelles pensées, d'idées ou de mauvaise expériences, qui vous empêchent de façon systématique d’atteindre ce cet objectif ?
L’étape 3 : Essayez de voir comment cette croyance à un impact négatif sur vous. L’intérêt de cette étape de l’exercice est de vous permettre de vous méfier de cette pensée ou idée. C'est la prise de conscience... Vous seriez en mesure de dire : « Mince, si je continue à avoir cette croyance, je ne réussirai jamais à atteindre mon résultat désiré ! Il sera, donc, impossible pour moi d’être pleinement épanoui, de me réaliser, d’avoir de l’influence ou de pouvoir contrôler ma vie ».
Et vous ferez pareil pour chacune des trois à cinq croyances identifiées. Vous en mesurerez l’impact sur vous-mêmes dans les trois ans à venir ainsi que les conséquences négatives associées à ces mêmes croyances.
L’étape 4 : Écrivez pour chacune des trois à cinq croyances : "si je détruis cette croyance, que va-t-il se passer ? Quelles seraient les opportunités et Les possibilités dans ma vie ?".
Ce sera, peut-être pour vous plus facile d’atteindre vos objectifs ou de communiquer avec les personnes que vous voulez rencontrer. Essayez de voir les conséquences de la destruction de ces croyances.
L’étape 5 : Inversez chacune de ces trois à cinq croyances.
Par exemple, vous pensez que « les gens sont méchants », vous allez remplacer cette croyance par « les gens sont généreux ». Continuez à trouver pour chacune de vos croyances son contraire et transformez-la totalement.
Grâce à la technique de l’inversion des croyances, vous aurez trois à cinq croyances positives au lieu de trois à cinq limitantes.
L’étape 6 : vous vous poserez la question : comment renforcer ces croyances ?
Vous allez pouvoir la renforcer par une émotion que vous associerez à cette croyance. Cela pourrait être un souvenir ou même une anecdote dans votre vie et à laquelle correspondrait tout simplement cette croyance. Ou des exemples concrets que cette nouvelle croyance positive existe. Par exemple, à l’idée «les hommes sont généreux » quelle serait l’émotion ou l’anecdote, l'exemple concret ou le souvenir, que vous pouvez associer à cette nouvelle croyance positive et à l’ensemble de vos nouvelles croyances motivantes.