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La Sylvo­the­ra­pie, Kézako?




Se balader dehors, respirer l’air pur et se sentir bien, ou même mieux : c’est une expérience que nous avons tous faite un jour ! Et si ce sentiment de bien-être procuré par une balade en forêt n’était pas qu’un mirage mais cachait de véritables vertus physiologiques et thérapeutiques ?

Dans de nombreuses cultures, on attri­bue des vertus diverses à des espèces d’arbres diffé­rents. Selon ces croyances, le chêne c’est l’arbre qui donne le plus d’éner­gie. Il est suivi de près par des coni­fères, l’aca­cia, l’érable, le bouleau et le sorbier.
Des études scientifiques récentes et sérieuses ont démontrés les bienfaits sur la santé de simples promenades en forêt : accroissement de la « vigueur », diminution d'indicateurs de stress (anxiété, dépression, colère), renforcement de l'immunité...

Quand les arbres vous apportent des sensations de bien-être psycho-physique grâce… à leur énergie. La Sylvothérapie est un mode de soin qui repose sur une idée simple : le contact avec les arbres peut apporter de meilleures sensations de bien-être psycho-physique.

Comment ? Grâce à l’énergie transmise à notre organisme par ces grandes plantes.

Le bienfait des arbres est corroboré par des tests scientifiques : selon certaines études, il suffirait de s’adosser à un arbre, en appuyant sa main droite sur son estomac et sa main gauche sur le dos pendant 20 secondes pour « capturer » les vertus bénéfiques de l’arbre choisi.

 

Une étude a établi scientifiquement l'empathie des arbres face à un humain blessé adossé à son tronc. La preuve réside dans l'activation des systèmes d'échanges chimiques de la plante vers la personne triste ou blessée pour tenter de communiquer et de la soigner, en émettant les mêmes composés volatils que pour aider une plante congénère qui souffrirait d'une attaque.

Une étude de 2012 a montré qu'une algue était capable de puiser son énergie dans la photosynthèse mais aussi chez une autre plante. D'autres expérimentations semblent supposer que les plantes peuvent absorber l'énergie d'autres plantes environnantes. D'après les mécanismes physiologiques en jeu, il en serait de même pour les hommes. D'après le docteur Bader-Lee, « L’humain peut absorber et se guérir par le biais d’autres humains, animaux et une partie de la nature. C’est pourquoi beaucoup de gens se sentent plein d’énergie lorsqu’ils sont en pleine nature, » a-t-elle conclu.

Dans les années à venir, on peut espérer voir co-évoluer les domaines scientifiques et bioénergétiques au delà du conservatisme et du mysticisme. Avec lesquels devraient se rajouter les sciences humaines de la communication et de la sociologie.

Ener­gie posi­tive, éner­gie néga­tive

Certains arbres ont une éner­gie posi­tive. C’est le cas du chêne, du bouleau, du pin, du châtai­gnier, de l’érable, du frêne, du tilleul et du saule. C’est égale­ment le cas de tous les arbres frui­tiers au moment de la florai­son.

D’autres, comme le tremble, le peuplier, l’épi­nette, le syco­more, le meri­sier et l’aulne, on de l’éner­gie néga­tive.

Ces derniers ne sont pas à éviter, car ils pren­dront volon­tiers votre éner­gie néga­tive, votre douleur, votre nervo­sité et votre stress ! Si vous vous sentez malade, vous pouvez aussi vous déchar­ger auprès d’un arbre à éner­gie néga­tive.

Donc, si vous n’al­lez pas bien, allez d’abord vous déchar­ger auprès d’un aulne, par exemple, et ensuite, allez donner votre câlin au chêne ou à l’érable. En l’ex­pé­ri­men­tant vous mêmes, vous ne pour­rez que ressen­tir tous les bien­faits de cette commu­nion avec les arbres !

 

La Sylvothérapie dispose de plusieurs cordes à son arc.

 

Selon les saisons elle offre :

  • Une grande tranquillité et un environnement apaisant. Une étude publiée en 2004 par l’Agence responsable des forêts au Japon a montré que le sang de personnes ayant marché dans les bois contient un taux de cortisol beaucoup plus bas que celui de personnes ayant couvert la même distance en ville. Or, cette hormone est considérée comme une des principales hormones du stress. Roger Ulrich, qui étudie le comportement humain à l’université A&M du Texas note également que les patients guérissent plus vite quand leur chambre donne sur un espace vert. Ces derniers souffrent moins de nausées et prennent moins d’analgésiques.
  • Un air pur. Les mousses, les lichens ou encore la rosée fixent de manière rapide et efficace les particules en suspension dans l’air ainsi que les aérosols.

Attention cependant aux spores de champignons qui peuvent se nicher dans les parties ombreuses et humides et qui sont parfois allergènes.

Mais il est à noter qu’après l’avènement de l’hygiénisme, notamment inspiré par Pasteur, Georges Plaisance(1) a démontré que l’air forestier contenait bien moins de microbes que l’air urbain, 50 microbes par m3 d’air en forêt littorale contre 1.000 dans le parc Montsouris de Paris, 88.000 sur les Champs-Elysées, ou encore 575.000 sur les grands boulevards à Paris.

  • Un microclimat aux courbes de températures plus douces.
  • Un air enrichi en dioxygène natif : notez, il y a 3 fois plus de dioxygène produit par la forêt tempérée que par une prairie. 
  • Un air naturellement enrichi en huiles essentielles, par exemple en terpènes et en phytoncides, molécules antibiotiques naturellement sécrétées par les arbres pour se défendre de leurs pathogènes. Le cèdre en orient, le pin en Europe ou le sapin baumier en Amérique du Nord ont depuis longtemps la réputation d’être bons pour la santé de ceux qui en respirent les effluves.

 

Heures actives, heures passives

Chacun de ces beaux arbres a des heures où ils sont actifs et d’autres où ils sont passifs

 

Quelques exemples :

Chaque arbre a son éner­gie parti­cu­lière

  • Le chêne a une éner­gie puis­sante, auto­ri­taire. Ne l’ap­pro­chez que si vous êtes de bonne humeur et en bonne santé. Autre­ment, déchar­gez préa­la­ble­ment l’éner­gie néga­tive auprès d’un platane, d’un peuplier ou d’un aulne.
  • Le bouleau, lui, est plus relaxant et apai­sant. On peut se débar­ras­ser d’un stress ou d’une dépres­sion auprès de cet arbre.
  • Le pin est tout indiqué pour des personnes dépres­sives. Il a une éner­gie assez puis­sante.
  • L’érable, lui, est doux et réhar­mo­ni­sant pour l’homme.
  • Le frêne réhar­mo­nise le psychisme humain à merveille. Il aide à la concen­tra­tion. Médi­ter au pied de cet arbre peut être très inté­res­sant.
  • Le marron­nier stimule la créa­ti­vité et donne l’en­vol à votre imagi­na­tion.
  • Le tilleul est l’arbre relaxant par excel­lence. Calme et harmo­nie !
  • Le saule décharge super bien des senti­ments néga­tifs, comme la colère, la haine, la jalou­sie, la rancœur et la fatigue. Peut égale­ment aider à se débar­ras­ser d’un mal de tête.
  • Le peuplier est excellent contre la fatigue.
  • Le tremble c’est un vampire éner­gé­tique. Les seules fois où il faut rester un peu auprès de cet arbre c’est si vous avez de l’éner­gie en trop et que vous souhai­tez un peu vous déchar­ger. Si vous avez de l’éner­gie, des pensées néga­tives, vous pouvez vous déchar­ger aussi auprès du tremble.
  • Le noisetier : il confère la sagesse, et donc la vie.
  • Le houx : protège des ennemis et est de bon augure. C’est d’ailleurs de là que vient la symbolique du baiser sous le houx à l’occasion du nouvel an.
  • Le lierre : il favorise la recherche intérieure et indique les ressources intérieures.
  • L’aulne : pouvoir de connaître le futur.
  • Le sorbier sauvage : il initie à la magie tout en protégeant des influences négatives.
  • Le jonc : incarne les forces externes devant lesquelles il faut se soumettre.
  • L’aubépine : idéale pour faire un voyage intérieur et avoir de l’intuition.
Comme le disait si bien l’écrivain Chateaubriand dans « Voyages » : « Qui dira le sentiment qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde… ». Un apaisement du corps et de l’âme probablement. Alors, rien ne coûte d’aller essayer de se ressourcer auprès de la Nature et des arbres de la forêt.

Quelques derniers conseils

Ne prenez dans vos bras que des arbres sains et vigou­reux. Évitez ceux qui sont mal en point (malades ou pour­ris).

En géné­ral, c’est égale­ment préfé­rable d’étreindre des arbres qui poussent seuls.

Évitez égale­ment d’étreindre des arbres avant de dormir. Vous risquez d’avoir trop d’éner­gie et aurez du mal à vous endor­mir.

Les saisons les plus favo­rables sont le prin­temps et l’été. En automne et en hiver, ils puisent moins d’éner­gie eux mêmes, leurs rythmes sont ralen­tis.

Pour finir, n’ou­bliez pas de remer­cier l’arbre pour l’éner­gie qu’il vous a donné.

La grati­tude vous remplit de rayon­ne­ments posi­tifs.

 

Sources: consoglobe.com